n ce quatrième dimanche de Carême, dimanche de la joie, il est question de gratuité du salut et du sabbat de la création. Le livre des chroniques fait le lien entre la situation de l’exil à Babylone et une prophétie de Jérémie. « Ainsi s’accomplit la parole du Seigneur proclamée par Jérémie : La terre sera dévastée et elle se reposera durant 70 ans, jusqu’à ce qu’elle ait compensé par ce repos tous les sabbats profanés. » Comme il est de tradition dans l’Ancien Testament, les auteurs sacrés insistent sur le lien entre la dévastation de la terre et le fait que le peuple de Dieu soit infidèle à l’alliance que Dieu a passé avec lui. Nous avons maintenant compris pourquoi la terre est impactée par l’infidélité à l’alliance. C’est à cause de l’alliance que Dieu a également passée avec toute la création. La terre se révolte contre l’homme qui n’est pas fidèle à l’alliance parce qu’elle fait partie elle-même de l’alliance. Le symbole de la rupture d’alliance est la profanation du Sabbat. Lire la suite ...
Les lectures de ce troisième dimanche de carême sont plus simples à interpréter du point de vue de l’EI que celles de la semaine dernière, grâce à Dieu. La première lecture est absolument éblouissante car en elle nous avons les fondements de la pensée biblique du Salut et… de la création aussi. En effet, le thème de la création naît à partir d’une réflexion sur l’expérience du Salut. S’il y a un texte de salut dans l’AT, c’est bien celui de la sortie d’Egypte et le passage de la Mer Rouge par le peuple hébreu ! Or ce geste de Salut est prolongé par un acte fondateur, le don de la Loi. Dieu peut sauver et continuer de sauver pour une bonne raison : il est celui qui a la puissance de créer tout l’univers, alors il ne lui paraît pas trop compliqué de faire ce, somme toute, modeste geste de Salut. Celui qui sauve est également Celui qui crée. L’acte de salut est aussi compris comme un acte créateur : Dieu crée les actes de Salut dit le prophète Isaïe. Le don de la Torah peut alors être interprété comme… un acte de création, celui du peuple Juif. Lire la suite ...
Mon Dieu que les textes de ce dimanche sont difficiles à interpréter du point de vue de l’EI. Et ce selon un double sens : d’abord ce n’est pas évident, et une fois un sens trouvé, qu’il est exigeant ! Je remercie les membres de l’association Oeko-logia qui m’ont aidé à composer la chronique de cette semaine et à me donner un peu d’inspiration. Le carême est chaque année un temps de mise à l’épreuve de notre fidélité au Seigneur en vue de la préparation des fêtes de Pâques. Le modèle de celui qui est mis à l’épreuve est bien Abraham. (…)Nous aussi nous sommes mis à l’épreuve en ces temps de crise écologique et de crise sanitaire car outre les menaces directes et immédiates, nos réactions face aux rognages les plus insignifiants sur notre opulence (comme par exemple le droit de surconsommer de la viande), l’ampleur de la mauvaise foi que nous sommes prêts à déployer pour faire croire que nos valeurs, notre civilisation, tout ce qui compte à nos yeux, tout cela tient dans ce confort que nous savons pourtant excessif. La conversion à l’écologie intégrale implique, aussi, des renoncements, des sacrifices… des actes d’obéissance comme s’engager, se mettre en marche Lire la suite ...
Le carême apparaît comme un temps pour faire alliance selon la perspective de l’EI. Un temps pour retrouver l’esprit de l’Alliance entre Dieu et les hommes, entre Dieu et la création, et entre l’homme et la création. En effet au lieu de nous rappeler les termes de l’alliance mosaïque et le don de la Torah au Sinaï, les textes de ce jour insistent sur l’alliance avec Noé au ch. 9 du livre de la Genèse. La première lecture nous invite en effet à retrouver le sens des réalités terrestres afin d’ajuster nos relations fondamentales selon l’EI, le rapport à Dieu, aux autres, à soi-même et aux créatures non humaines. On voit dans ce texte Dieu passer une alliance après le déluge qui est une sorte d’éradication d’une création insatisfaisante. Après le déluge Dieu décide de donner une seconde chance à la vie et aux humains. Lire la suite ...
Qu’il est difficile de construire et de poursuivre le bien commun quand l’ensemble des moyens n’est pas à disposition. Cette difficulté principale réside dans le fait de ne laisser personne sur le bord du chemin. L’exclusion sociale n’est pas pensable dans la perspective du bien commun. On s’imagine la détresse de l’auteur sacré qui écrit ces lignes de l’extrait du livre du Lévitique proposé comme première lecture de la messe de ce dimanche. Lire la suite ...
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